Les États-Unis chercheraient à renforcer leur coopération avec les milices kurdes syriennes et à tracer une ligne rouge pour Moscou.
Les sources d’information kurdes ont annoncé que la coalition internationale dirigée par les États-Unis avait déployé des forces près de la ville de Qamishli dans le gouvernorat de Hassaké, dans le nord-est de la Syrie, en vue d’y construire deux nouvelles bases militaires.
Depuis quelques jours, les forces de la coalition se sont mobilisées pour la construction d’une base permanente dans le village de Himo dans le district de Qamishli, et d’une autre dans le village de Jamaya.
L’ordre de construction a été donné par Donald Trump. La construction de nouveaux sites américains témoigne du désir de Washington de maintenir une présence à long terme dans la région. Ces sites se multiplient dans des localités de l’est et de l’ouest du district de Qamishli, dans le nord-est de la Syrie.
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Les États-Unis ont commencé à créer des bases militaires en Syrie en octobre 2018. Alors, deux bases aériennes ont apparu près de Hassaké et huit centres opérationnels à Raqqa (capitale du gouvernorat du même nom) et à Manbij (gouvernorat d’Alep). Depuis le mois de juillet 2017, les États-Unis ont construit en Syrie cinq autres nouveaux centres opérationnels et bases, dont deux dans le gouvernorat d’Alep et deux autres dans le nord de celui de Raqqa. En outre, Washington a mené à bien la construction d’une autre base dans le gouvernorat de Deir ez-Zor, où sont concentrés la plupart des gisements pétroliers du pays. Les Américains agrandissent par ailleurs un site situé dans le nord de Raqqa et utilisé comme aérodrome, selon les informations d’Anadolu.
Un autre objectif de Washington en augmentant ses bases dans le nord de la Syrie, à la frontière avec la Turquie, est de faire pression sur Ankara, selon le spécialiste des questions syriennes Mahmoud Ahmad al-Saeed.